Claire Jacquet : Ton film Marathon Life [projeté à la Galerie du Jeu de Paume] est un long travelling qui se focalise sur la course nocturne d'un jogger narrant, par le détail, les grands épisodes de sa vie (enfance, adolescence, mariage, enfant, divorce, achat immobilier, retraite....) jusqu'à sa disparition, symbolique, puisque ce récit s'achève sur la fin de sa vie. En quinze minutes, une vie entière est relatée suivant le rythme saccadé d'une course à pied. Comment s'est construit le récit de ce personnage que tu incarnes à l'écran ? Quelle est la part d'autobiographie et la part de fiction ?
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